🎶Le nouvel album de @londongrammar est sorti récemment, on l’a écouté pour vous ! Montez le son…PLAY⤵️

1. L'album est conçu comme un récit assez sombre, celui du bilan d'une histoire d'amour douloureuse, faite d'apprentissages, de souffrance, d'égoïsme, essais ratés, d'appels lointains et tardifs.
« Are we talking now, baby?
Talking to you, talk to me » (Talking)
2. Le constat d’échec est aussi un affranchissement, sans amertume, comme l’indique le très beau America, en clôture d’un album qui débutait en sol Californien :
« I hope that you stay young and wild and free
You’ll have America »
3. L’amour y est cependant aussi présenté comme une sorte de miracle qui sauve, un don qui a la force de rendre limpide la complexité de l’individu.
« Oh, darling, I see all of your colour » (Talking)
« Can you see all those parts of me? » (Lose your head)
4. Sur ce nouvel album, le groupe a innové. Avec bonheur parfois. Hannah Reid varie les effets de diction, par exemple dans Missing, où la récitation déplace les accents naturels du texte et génère une sorte d'agressivité pleine de raffinement.
5. Mais aussi avec moins de succès, lorsque le groupe essaie de rendre ses morceaux plus dansants, perdant la distinction qui les caractérise, par exemple dans How does it feel?
6. Notre coup de cœur ? Probablement All my love, où toute la place est laissée à la voix, quasi mystique, ensuite soutenue dans l'ostinato final par une belle partie de guitare.
7. Peut-être l’aurez-vous compris, on est mitigés : c’est une joie de retrouver ce groupe et la voix magnifique d’Hannah Reid sur de nouvelles chansons, mais l’album est inégal. A @pitchfork on est apparemment du même avis.
👉 https://pitchfork.com/reviews/albums/london-grammar-californian-soil/
8. On vous encourage tout de même à regarder leur interprétation live sur Youtube, qui donne l'impression que le groupe est plus soudé que jamais et que, forcément, d'autres beaux albums devraient arriver 🤞
Originally tweeted by Résidences (@ResidencesArt) on 27 avril 2021.